The slave port of Bimbia is a vestige of the slave trade, of which it represents 10% of the traffic1. It is located in Dikolo, a locality of Bimbia2 in Cameroon.
In the 18th and 19th centuries, thousands of slaves deported to America left from the Bimbia trading post in the locality of Dikolo, which is located on the heights of the seaside town of Limbé in southwest Cameroon.
Discovered in 1987, Bimbia is a cultural site classified as national heritage by the Cameroonian government, and is a candidate for UNESCO World Heritage status. Archaeologists are surveying this new "slave route" after the discovery of numerous remains3.
The slave trough, an oblong trough on which it is possible to observe the remains of a metal chain, show the traces of the trade. The ruins of the structures that remain unknown are in a hostile environment, between hills, ravines, volcano and rocky coast. The Isubus used these natural obstacles to hide and obtain slaves in the hinterland.
Ruin of the slave hut
On the ruins of the buildings, monumental pylons of brick and stone still stand. Markings suggest that the captives were chained there. Climate change has led to a lowering of the water level.
The dugout canoes retrieved the prisoners and then parked them on Nicholls Island, some 300 m from the coast, where the depth of the water allowed the boats to dock.
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Le port négrier de Bimbia est un vestige de la traite négrière dont il représenterait 10% du trafic1. Il se trouve à Dikolo, une localité de Bimbia2 au Cameroun.
Aux XVIIIe et XIXe siècles, des milliers d'esclaves déportés vers l'Amérique sont partis du comptoir de Bimbia, dans la localité de Dikolo, juché sur les hauteurs de la ville balnéaire de Limbé, dans le sud-ouest du Cameroun.
Découvert en 1987, Bimbia est un site culturel classé au patrimoine national par l’État camerounais, candidat au patrimoine mondial de l’Unesco. Des archéologues arpentent cette nouvelle "route de l’esclave" après qu’y ont été découverts de nombreux vestiges3.
La mangeoire des esclaves, une auge oblongue sur laquelle il est possible d’observer des restes de chaîne métallique montrent les traces de la traite. Les ruines des structures restées méconnues sont dans un environnement hostile, entre collines, ravins, volcan et côte rocheuse. Les Isubus utilisaient ces obstacles naturels pour se cacher et se procuraient les esclaves dans l’arrière-pays.
Ruine de la case des esclaves
Sur les ruines des bâtiments, se dressent encore de monumentaux pylônes de brique et de pierre. Des marques suggèrent que les captifs y étaient enchaînés. Les changements climatiques ont conduit à la baisse du niveau de l’eau.
Les pirogues récupéraient les prisonniers pour les parquer ensuite sur Nicholls Island, à quelque 300 m des côtes, où la profondeur des eaux permettait aux bateaux d’accoster.
Le port négrier de Bimbia est un vestige de la traite négrière dont il représenterait 10% du trafic1. Il se trouve à Dikolo, une localité de Bimbia2 au Cameroun.
Aux XVIIIe et XIXe siècles, des milliers d'esclaves déportés vers l'Amérique sont partis du comptoir de Bimbia, dans la localité de Dikolo, juché sur les hauteurs de la ville balnéaire de Limbé, dans le sud-ouest du Cameroun.
Découvert en 1987, Bimbia est un site culturel classé au patrimoine national par l’État camerounais, candidat au patrimoine mondial de l’Unesco. Des archéologues arpentent cette nouvelle "route de l’esclave" après qu’y ont été découverts de nombreux vestiges3.
La mangeoire des esclaves, une auge oblongue sur laquelle il est possible d’observer des restes de chaîne métallique montrent les traces de la traite. Les ruines des structures restées méconnues sont dans un environnement hostile, entre collines, ravins, volcan et côte rocheuse. Les Isubus utilisaient ces obstacles naturels pour se cacher et se procuraient les esclaves dans l’arrière-pays.
Ruine de la case des esclaves
Sur les ruines des bâtiments, se dressent encore de monumentaux pylônes de brique et de pierre. Des marques suggèrent que les captifs y étaient enchaînés. Les changements climatiques ont conduit à la baisse du niveau de l’eau.
Les pirogues récupéraient les prisonniers pour les parquer ensuite sur Nicholls Island, à quelque 300 m des côtes, où la profondeur des eaux permettait aux bateaux d’accoster.
Yoooper Cameroun, Cameroun, Africa, Afrique, United states, usa
Bimbia Slave Trade Site, Cameroun
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